Informations utiles sur le Laos
EN QUELQUES MOTS
QUEL TEMPS FAIT-IL?
Le climat du Laos est globalement tropical avec succession d’une saison sèche et d’une saison des pluies bien marquée.
Entre avril et octobre la mousson apporte des pluies importantes, en particulier dans le Sud, rendant quelquefois impossible la circulation en détériorant les routes, avec des mois d’avril et de mai très chauds, entre 30 et 35°C.
De juillet à septembre, les pluies sont plus espacées mais la canicule est bien présente.
De novembre à mars, c’est la saison sèche : moins d’humidité et des températures supportables, qui sont de plus soumises à l’altitude. Il peut même alors geler la nuit dans les montagnes du Nord !
C’est le moment qu’il faut choisir pour se rendre au Laos.
QUE DOIS-JE SAVOIR?
Visa
Les Français sont soumis à visa pour se rendre au Laos, et la durée de validité du passeport doit être supérieure d’au moins 6 mois au temps de séjour au Laos.
Les voyageurs doivent s’assurer que la date d’entrée est bien apposée sur leur passeport, par le service de l’immigration, au risque de devoir payer une amende (au moins 200 USD) pour séjour illégal au Laos.
En outre, l’attention des voyageurs est appelée sur le fait que les postes frontières peuvent être fermés, et la délivrance de visas interrompue, sans aucune information préalable.
Les visas touristiques sont valables pour une entrée pour un séjour de 30 jours.
Les visas peuvent être délivrés par une représentation diplomatique ou consulaire laotienne et par la plupart des postes frontières. En France, adressez-vous à l’Ambassade du Laos à Paris.
La quasi-totalité des postes frontières laotiens sont habilités à délivrer des visas lors de l’entrée sur le territoire. Pour plus d’informations, consulter la liste des points d’entrée disponible sur le site de l’Ambassade du Laos à Paris.
La législation laotienne ne permet pas aux véhicules deux roues immatriculés au Vietnam de pénétrer sur le territoire laotien. Les véhicules à quatre roues immatriculés au Vietnam sont autorisés à entrer au Laos pour une durée maximale de 7 jours.
Pour se rendre en Chine, au Cambodge et au Vietnam par la route à partir du Laos, il est nécessaire de se munir au préalable d’un visa pour ces pays.
Le visa touristique peut être renouvelé au bureau de l’immigration de Vientiane pour la somme de 2 USD par jour. Une pénalité de 10 USD par jour sera appliquée en cas de dépassement de la validité du visa.
Monnaie et Change
Le Laos utilise le Lao Kip (LAK) comme monnaie nationale. Les billets de banque actuellement en circulation sont 500, 1 000, 2 000, 5 000, 10 000, 20 000, 50 000 et 100 000 Kip. Aucune pièce n’est actuellement utilisée au Laos. Les Euros sont moins utilisés que les Dollars mais restent acceptés dans tous les bureaux de change.
1 € = 9850 LAK (en Juillet 2018)
1 USD = 8399 LAK (en Juillet 2018)
Douanes
La réglementation limite l’importation à 400 cigarettes, 100 cigares ou 500g de tabac, 1,5 litre de boisson alcoolisée si la teneur en alcool est supérieure à 22° et 2 litres si elle est inférieure à 22°.
L’exportation d’oeuvres d’art anciennes et de statues de Bouddha reste interdite.
Renseignez-vous sur la réglementation douanière avant votre départ.
Heure Locale
Décalage horaire avec la France :
+ 6 heures en hiver
+ 5 heures en été
Téléphone
Pour appeler de France : 00 + 856 + code de la ville (sans le 0) + numéro
Pour appeler en France : 00 + 33 + numéro (sans le 0)
Veuillez trouver plus d’informations utiles sur le site France Diplomatie
UN PETIT CREUX ?
La nourriture laotienne rassemble un peu à la cuisine thaïlandaise. Elle se caractérise par l’utilisation plus abondante de piments et d’herbes aromatiques (au moins 120) appartenant à la pharmacopée traditionnelle. Le riz gluant cuit à la vapeur, est la base de l’alimentation,. Les soupes parfumées sont aussi très populaires, surtout dans les villes.
Pour le reste, la cuisine laotienne aligne un joli nombre de spécialités, même si les recettes similaires à celles de la cousine thaïe floutent un peu le jugement.
Enfin, Vientiane et surtout Luang Prabang proposent quelques tables de (très) belle tenue, dont les chefs, formés à la mode occidentale, savent métisser les saveurs.
LES SPÉCIALITÉS
– Le khao niao, ou riz gluant, cuit à la vapeur et servi dans des petits paniers en bambou ou rotin tressé, est la forme la plus courante du riz. Il se malaxe dans la main en boulettes que l’on trempe dans les plats comme on sauce avec le pain. Ce riz se consomme également sucré.
– Le laap est une salade traditionnelle laotienne composée de viande ou de poisson haché et cuit, assaisonnée au citron vert et au piment, servie avec du concombre et beaucoup d’herbes aromatiques. Accompagné de riz gluant, c’est LE repas laotien emblématique.
– Le tam mak houng, ou salade de papaye verte, est une institution culinaire laotienne. C’est l’équivalent du somtam thaïlandais. Les papayes vertes sont pilées avec de l’ail, du citron, du padek (résidus de poissons fermentés, souvent cru, à éviter si possible pour question d’hygiène) et du piment. Estomacs sensibles, s’abstenir à moins de le commander sans piments et sans padek.
– Le mok est tout d’abord un mode de cuisson à la vapeur dans une feuille de bananier, d’une préparation plus ou moins émincée, voire de la consistance d’un pâté. C’est un cousin germain de l’emblématique amokcambodgien ou du hok mok thaïlandais. Les mok de poisson au lait de coco sont particulièrement délicieux. On trouve aussi des mok à la viande, et des mok mot d’œufs de fourmis (vous avez bien lu !), que l’on trouve, durant la mousson, plus en vente au marché qu’à la carte des restos.
– Les saucisses de porc sucrées à la chinoise sont servies grillées ou frites. Le sai oua Luang Prabang est une saucisse de porc que l’on trouve dans cette ville. Elle est souvent offerte comme cadeau par les Laotiens lorsqu’ils rendent visite à la famille.
– L’or lam est encore l’une des spécialités de Luang Prabang. Il s’agit d’un ragoût à base d’aubergines miniatures, de champignons gluants, de couenne de porc et de poule sauvage.
– Les som mou sont des morceaux de viande de porc cru, marinés dans du vinaigre et du piment à l’intérieur de feuilles de bananier. C’est délicieux, mais ils présentent tout de même un risque, même pour les estomacs aguerris. Le som pa est la même recette avec du poisson.
– Le khao poun est un plat populaire composé de nouilles de riz, qui peuvent être servies en soupe, accompagnées d’un bouillon de lait de coco épicé, de germes de soja et de feuilles de menthe.
– La viande de buffle séchée au soleil puis grillée : c’est assez fort, et il vaut mieux avoir de bonnes dents.
– Le phó (prononcer « feu »), d’origine vietnamienne, est l’un des plats les plus populaires du Laos : soupe de nouilles et de viande en lamelles ou en boulettes (souvent les deux), accompagnée de petits piments, de menthe, de germes de soja, de coriandre et de basilic, que chacun accommode à sa guise.
– Le tom yam est une soupe d’origine thaïlandaise composée de viande ou de poisson, agrémenté de feuilles de citronnelle, lait de coco, coriandre… Le mélange est en général assez relevé. Elle est traditionnellement cuisinée – et parfois directement servie – dans un réchaud circulaire alimenté par du charbon de bois.